Le bon Samaritain: concernant les soins aux personnes en phases critiques et terminales de leur vie

Fr. René Stockman, Supérieur général des Frères de la Charité

Le 22 septembre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a présenté et publié un document important sur la manière dont nous, catholiques, devons traiter les personnes qui sont dans une situation critique et/ou ont une maladie terminale. Le cœur du document est la confirmation que le respect de la vie est toujours absolu et qu’aucun acte contraire à celui-ci n’est permis. Ainsi la vision et les enseignements du Pape saint Jean-Paul II élaborés dans son encyclique « Evangelium Vitae » sont confirmés et validés et en quelque sorte mis à jour. En effet au cours des 25 dernières années beaucoup s’est passé et dans certains domaines, on peut parler non seulement d’une évolution mais même d’une révolution. Pensons à la science médicale qui progresse rapidement et qui est capable de mieux lutter contre les maladies mortelles avec de nouvelles techniques, ce qui signifie que les gens vivent plus longtemps, mais vivent parfois aussi une phase terminale de leur maladie plus longue et plus grave. Et bien sûr, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur l’évolution sociale très pernicieuse, où l’euthanasie a reçu un cadre légal dans de nombreux pays et est revendiquée par certains comme un droit en cas de souffrance terminale et irréversible, tant sur le plan somatique que psychologique.

Il est donc juste que le document prend un long élan avec une réflexion approfondie sur l’essence des « bons soins » et la place de la souffrance dans la vie, avant d’entrer dans des situations plus concrètes et les réponses qui peuvent et doivent leur être données. J’essaye de suivre les grandes lignes du document, sans me retenir d’ajouter quelques préoccupations personnelles. Parce qu’un document de ce niveau est une invitation à encourager une réflexion plus personnelle.

Joost Corneliszoon Droochsloot (Utrecht 1585 – 1666)

Le bon Samaritain

Le bon Samaritain est présenté en tant qu’icône du bon soin, qui ne ménage aucun effort pour entourer avec les meilleurs soins celui qu’il rencontre sur son chemin, parce qu’il voit en l’homme l’image de Dieu. C’est la base de la dignité humaine qui est présente en chaque personne. Le Samaritain se penche sur son prochain avec un « cœur qui voit ». C’est la manière dont il regarde le malade: avec une profonde compassion, et c’est cette compassion qui doit être au cœur des soins et de l’attitude avec lesquels les soignants et tous ceux qui sont proches des malades doivent assumer leur tâche : une attitude de base aimante. C’est aussi ce cœur que Dieu a pour chaque être humain: un cœur plein d’amour et de compassion, et c’est cet amour divin que nous devons rayonner vers les malades. L’amour universel et en même temps personnel de Dieu pour chaque être humain doit rester l’orientation et la base avec lesquelles les gens interagissent les uns avec les autres, et plus particulièrement envers les malades, y compris ceux qui sont en phase terminale. Il s’agit de prendre soin de chaque vie et de la vie de chacun en particulier. Ces soins seront toujours basés sur la règle d’or: « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi » (cf. Mt 7, 12). Dans la prise en charge des soins, cela se manifeste dans une double dimension de justice: promouvoir la vie humaine et prévenir toute forme de dégradation. Les hôpitaux devront donc toujours être des lieux où la fragilité de la vie est traitée avec beaucoup de soin. Cette fragilité se manifeste principalement en fin de vie où la thérapie évoluera vers de purs soins pour la personne qui attend la mort. Cela doit rester une partie intégrante des soins de santé, et ce document se concentre principalement sur cette phase de la vie.

Le Christ souffrant comme signe d’espérance

La maladie est toujours liée à la souffrance et les soignants sont donc directement confrontés à la souffrance de ceux qu’ils traitent et soignent. Être ouvert à cette souffrance et voir comment pouvoir alléger cette souffrance et être vraiment compatissants envers ceux qui souffrent, est une de leurs tâches essentielles. Les soins médicaux ne peuvent donc jamais être réduits à un certain nombre de procédures médico-techniques, pour lesquelles une grande technicité est requise. La prise en charge ne devient pleinement professionnelle que lorsque toutes les dimensions de l’être humain sont prises en compte, y compris et surtout l’être humain qui souffre et qui se pose des questions concernant cette souffrance: pourquoi, dans quel but, combien de temps, … La douleur et la souffrance peuvent être atténuées par des médicaments mais ne peuvent être vraiment adoucies que par une oreille attentive, un cœur compatissant, un prestataire de soins qui est et reste un véritable être humain pour et avec le patient.

L’existence de la souffrance reste un mystère de la vie difficile à comprendre. À juste titre, comme déjà mentionné tout est fait pour éviter la souffrance et la guérir. Le progrès du monde médical a déjà atténué de nombreuses souffrances. La souffrance reste néanmoins un élément essentiel de la vie, de toute vie, et surtout vers la fin de la vie elle peut être très lourde. La réponse à première vue la plus logique que l’on puisse donner à la question de la place de la souffrance dans la vie est qu’elle n’a aucun sens, et aujourd’hui on voit aussi la conséquence de cette réflexion: la facilité avec laquelle l’euthanasie est proposée et choisie lorsque la souffrance est ressentie sans espoir. Toute question sur un sens possible de la souffrance est rejetée comme une aberration honteuse d’une pensée religieuse. À cet égard on est également souvent accusé par de nombreux groupes dans la société de vivre avec une vision dépassée de l’humanité lorsqu’on ose encore parler du sens de la souffrance au chevet d’un malade.

Toutefois, en tant que chrétiens, nous devons avoir le courage de lever les yeux vers la croix sur laquelle le Christ a souffert, a souffert pour nous, nous a rachetés par ses souffrances, et depuis sa souffrance souffre aussi avec nous.

Ici, deux éléments sont mis en évidence d’une manière particulière. Sur la croix, Jésus regarde son Père, croyant qu’il ne l’abandonnera pas, et il regarde sa Mère et le disciple qui est avec elle. En ce moment même Il demande à sa Mère de prendre soin de Jean, de chaque être humain et Il demande à Jean, à chacun de nous, de prendre Marie comme Mère pour. Le soin l’un pour l’autre prend ici une signification particulière: un soin dans une présence silencieuse au pied de la croix: se réconforter mutuellement et continuer à être ce réconfort. Mais au pied de la croix, ils regardent aussi vers le haut et deviennent ainsi des participants à l’événement de la rédemption qui a lieu précisément dans la souffrance et la mort de Jésus-Christ sur la croix, et devant eux s’ouvre également la perspective de la résurrection. Sur le plan humain être présent dans la prise en charge de ceux qui souffrent et sur le plan spirituel, aider les malades à fixer leurs yeux sur la croix pour pouvoir percevoir à travers la croix de leur souffrance l’espérance de la résurrection: ce sont les deux mouvements qui peuvent avoir lieu. Cette soumission à la foi ne peut être forcée, mais en tant que chrétiens, nous devons avoir le courage de la présenter à d’autres croyants. Peut-être qu’il y a trop d’hésitations pour remettre la croix entre les mains des souffrants et des mourants, comme c’était la coutume dans le passé. Le texte invite donc à ne pas négliger cet aspect spirituel dans la souffrance terminale et surtout dans les soins palliatifs, et à surmonter une certaine appréhension à son sujet.

Il existe aujourd’hui de nombreux obstacles culturels qui obscurcissent la dignité absolue de chaque vie

Cependant, aujourd’hui en remplissant ses soins affectueux et en essayant de faire face à la souffrance de manière engagée, le bon Samaritain rencontre un certain nombre d’obstacles qui entravent à la fois ses soins affectueux et sa gestion de la souffrance. Le document décrit quatre obstacles qui constituent également un réel obstacle à notre effort de maintenir et de promouvoir le respect absolu de chaque vie humaine, qui est la véritable motivation de notre amour pour toute vie en toutes circonstances.

Tout d’abord, il y a une interprétation très partiale du concept de « qualité de vie », où toute forme de souffrance grave est considérée comme une menace pour le bien-être humain. C’est comme si seul le bien-être physique forme la totalité du bien-être humain et que les autres dimensions ne comptent plus. On ne fait plus aucune distinction entre la qualité de vie dite accidentelle et sa qualité essentielle, par laquelle nous considérons la vie comme telle. Même lorsque la qualité de vie accidentelle est très faible, la qualité essentielle peut encore rester très intacte. Combien de fois ne faisons-nous l’expérience chez des personnes âgées qui doivent traverser la vie avec de nombreuses limitations, des limitations qui ne font qu’augmenter, mais qui néanmoins ne perdent pas leur joie de vivre et continuent de trouver un vrai sens à la vie.

En outre, il y a eu une nouvelle interprétation du concept de « compassion », et aujourd’hui, délivrer quelqu’un de graves souffrances par l’euthanasie est considéré comme une œuvre de miséricorde.

Comme troisième élément est indiqué l’individualisme croissant, où l’homme revendique son autodétermination, son autonomie et sa liberté absolues et ne souhaite plus prendre en compte sa responsabilité envers les autres et l’impact qu’un acte peut avoir sur des autres. Cela devient la mentalité de chacun pour soi.

Enfin, il est fait référence aux paroles du Pape Jean-Paul II qui parlait il y a 25 ans du danger d’évolution vers une « culture de la mort » et aux paroles du Pape François qui a critiqué à plusieurs reprises la culture du déchet dans laquelle nous nous trouvons actuellement.

Après cette réflexion approfondie sur ce que l’on pourrait appeler les « bons soins », nous arrivons dans le document à la formulation d’un certain nombre de points noirs

auxquels aujourd’hui nous sommes confrontés dans cette prestation de soins, dont certains sont difficiles à concilier avec ces « bons soins ». C’est pour cette raison que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a jugé nécessaire de formuler un certain nombre de directives claires, qui devraient donc être considérées comme des dispositions doctrinales du Magistère. Tout d’abord on discute la vision générale de l’application de l’euthanasie et du suicide assisté, après quoi sont expliquées un certain nombre de situations plus spécifiques.

L’enseignement du Magistère sur l’euthanasie et l’aide au suicide

Ici la vision est formulée très directement et clairement: l’euthanasie et le suicide assisté sont toujours un mal intrinsèque, et ce dans chaque situation. Pourquoi? Parce que la vie en tant que telle a une valeur absolue et mérite donc un respect absolu. Cette doctrine est basée sur la loi naturelle, sur la Parole écrite de Dieu et toujours répétée à travers la tradition catholique par le Magistère. Il s’ensuit que toute participation matérielle formelle ou immédiate à un tel acte est un péché grave contre la vie. La valeur de protection de la vie, l’autonomie du patient et la relation de soins entre le patient et le prestataire de soins ne peuvent jamais être placées sur la même ligne et simplement pesées l’une par rapport à l’autre. La protection de la vie est absolue et prévaut sur toutes les autres valeurs.

Les prestataires de soins et ceux qui organisent ces soins doivent toujours servir la vie et soutenir cette vie jusqu’à la fin naturelle et ne peuvent pas s’impliquer dans une pratique d’euthanasie. Et aucun prestataire de soins ne peut être obligé de le faire. C’est pourquoi l’euthanasie et le suicide assisté sont une défaite pour ceux qui construisent une réflexion éthique consolidante autour de cela, qui appliquent l’euthanasie et qui contribuent à sa mise en œuvre.

Là où l’euthanasie est légalement possible, c’est le signe d’une dégradation du système juridique. Le document regrette qu’en raison de l’application de cette régulation légale, beaucoup soient déjà morts par euthanasie, dont beaucoup à cause de souffrances psychiques et de dépression. La demande de mort dans ces cas est souvent un symptôme de la maladie provoquée par des sentiments d’abandon et de désespoir. C’est précisément cela qui nécessite une attention particulière.

Un certain nombre de points d’attention et de pratiques spécifiques

  • Le rejet radical de l’euthanasie ne signifie pas que l’on doit se livrer à l’acharnement thérapeutique. Il est donc permis d’interrompre certaines actes thérapeutiques lorsqu’il est prouvé qu’elles ne peuvent plus apporter de valeur ajoutée au patient et peuvent même causer plus de problèmes que de soulagement. Mais l’arrêt d’actes thérapeutiques ne doit jamais viser à précipiter la mort. Ici s’applique le principe de proportionnalité, selon lequel le bien-être général du patient et le respect absolu de la vie doivent toujours être prioritaires.
  • Dans le cas des malades en phase terminale, les fonctions physiologiques essentielles, en particulier en ce qui concerne l’alimentation et l’hydratation, continueront d’être prises en charge, et peuvent éventuellement être administrées par une infusion. Faire mourir en n’administrant plus de liquides n’est donc jamais autorisé.
  • Une grande importance est attachée aux soins palliatifs. Cette préoccupation ne doit pas se limiter à l’aspect somatique, mais doit également répondre à des besoins affectifs et spirituels, sans négliger le soutien de la famille. C’est à ces moments que l’on peut ressentir une réelle solidarité et un amour qui peuvent complètement transformer le désespoir de la situation. Les initiatives palliatives où les personnes en phase terminale de leur vie peuvent recevoir des soins professionnels et où la famille peut également recevoir le soutien nécessaire, sont donc très importants. Cependant, il existe de sérieuses objections à la tendance à lier les soins palliatifs à la possibilité d’euthanasie ou de suicide assisté.
  • De l’autre côté de la vie on retrouve le soin de la vie prénatale et la médecine pédiatrique. Il est clairement rappelé ici que la vie doit être respectée dès la conception et que les enfants qui souffrent déjà de maladies dans l’utérus ou qui sont diagnostiqués avec des anomalies, doivent être traités et soignés de manière appropriée. Il y a bien sûr une grande préoccupation liée à la tendance croissante à déterminer par le diagnostic prénatal si l’enfant attendu est normal, et si une anomalie est identifiée, telle que le syndrome de Down, et où un avortement est immédiatement suggéré aux parents comme unique alternative. Cela va dans la direction d’une croissance dangereuse d’un état d’esprit eugénique.
  • Lorsque la douleur devient insupportable en souffrance terminale, la sédation est indiquée et autorisée, jusqu’à et y compris la sédation palliative profonde, mais toujours avec le consentement du patient s’il est en état de le donner. Cependant, il est interdit d’utiliser la sédation palliative comme moyen secret de pratiquer l’euthanasie intentionnelle.
  • Pour les personnes qui vivent avec un niveau de conscience très bas ou même qui mènent une vie dite végétative, il faut continuer les soins et suffisamment les soutenir physiologiquement, c’est-à-dire leur fournir suffisamment de liquide et de nourriture, éventuellement par des moyens artificiels. Seuls les traitements qui sont totalement dénués de sens ou même qui causent plus de dommages que d’avantages peuvent être omis.

Agir en conscience en tant que prestataires de soins dans les établissements de santé catholiques

Lorsque l’euthanasie et/ou le suicide assisté sont légalement possibles et considérés comme une assistance médicale alternative, les prestataires de soins de santé au sein des établissements de santé catholiques ne peuvent en aucun cas participer à ces pratiques, suivant le principe que l’on doit obéir à Dieu plutôt qu’à l’homme (Actes 5, 29). Il n’est donc jamais moralement permis de participer à un acte d’euthanasie ou d’y consentir par parole, acte ou en s’abstenant de prendre une position claire à cet égard. Comme un principe général il est formulé ici: « Les chrétiens, comme tous les hommes de bonne volonté, sont appelés, par un grave devoir de conscience, à ne pas prêter leur concours formel à ces pratiques qui, bien qu’admises par le droit civil, sont contraires à la Loi de Dieu. En fait, d’un point de vue moral, il n’est jamais licite de coopérer formellement au mal. ».

Les pouvoirs publics doivent reconnaître le droit à l’objection de conscience et les agents de santé ont le droit de l’exiger.

Les services de santé doivent résister à la pression économique parfois forte, exercée sur eux pour permettre l’euthanasie. Au contraire, ils donneront un témoignage fort en s’exprimant clairement et publiquement à ce sujet et en se plaçant inconditionnellement et formellement en conformité avec l’enseignement de l’Église en la matière. S’ils ne le font pas, ils doivent se rendre compte qu’ils se placent en dehors de la doctrine de l’Église et peuvent perdre leur identité catholique.

Une collaboration institutionnalisée avec d’autres établissements pour ainsi pouvoir orienter les patients qui demandent l’euthanasie n’est pas non plus moralement acceptable.

Accompagnement pastoral et administration des sacrements

L’Église est appelée à aider les croyants spirituellement et à leur offrir les ressources de guérison que sont la prière et les sacrements. Cette aide comprend toujours l’exercice des vertus chrétiennes d’empathie, de compassion et de réconfort. L’administration des sacrements doit donc toujours être considérée comme un point culminant de ces accompagnement et soins pastoraux.

Dans le sacrement de confession, le confessant doit se repentir du passé et prendre la décision de ne plus pécher. Cependant, s’il maintient sa détermination à demander et à faire pratiquer l’euthanasie ou le suicide assisté, il ne peut pas recevoir le sacrement du pardon. Ce n’est que lorsqu’il y renonce dans la confession qu’il peut recevoir le pardon sacramentel.

Cela ne veut pas dire que la pastorale s’arrête là. Ne pas accepter l’acte ne signifie pas abandonner la personne. On restera également proche de cette personne et on espèrera toujours qu’elle pourrait se repentir.

Cependant, il n’est pas permis aux responsables de la pastorale d’être physiquement présents lors de l’exécution de l’euthanasie ou du suicide assisté. Cela pourrait en effet donner une impression totalement erronée que l’on approuve cet acte de la part de l’Église. 

Conclusion

Nous invitons chacun à lire le document dans son intégralité et également à en discuter. La première partie nous donne un cadre clair dans lequel nous devons placer les bons soins et leur importance. Pour ceux qui sont actifs dans la prestation de soins et aident à l’organiser, cela reste un défi de toujours se concentrer sur cet idéal, et cela sur les traces du bon Samaritain miséricordieux comme notre icône à suivre. Les conseils donnés ici sur la manière de faire face à la souffrance ne sont qu’un tremplin vers et une invitation urgente à une réflexion plus approfondie, qui est si nécessaire, si nous voulons vraiment continuer à nourrir notre offre de soins sur une base chrétienne. Osons faire cette réflexion, également en groupe. Les lignes directrices concrètes que nous recevons finalement dans ce document sont à la fois claires et exigeantes, mais nécessaires, éclairantes à un moment où il y a beaucoup de confusion et où les tendances sociétales vont vraiment à l’encontre des valeurs chrétiennes les plus profondes et de la valeur par excellence: le respect absolu pour toute vie. Par-dessus tout, espérons et prions pour que ce document puisse nous aider, et beaucoup d’autres, à créer cette clarté nécessaire dans cette question très sensible et en même temps être une confirmation pour tous ceux qui restent engagés dans la défense de la vie dès la conception jusqu’au moment de la mort naturelle. Nous prions également pour ceux qui s’engagent concrètement par une attention et 

un engagement très personnels pour la promotion, le soutien et la guérison de chaque être humain en qui nous voyons toujours un enfant de Dieu.

Fr. René Stockman
Supérieur général
Frères de la Charité

Lien: CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI – LETTRE « SAMARITANUS BONUS » sur le soin des personnes en phases critiques et terminales de la vie